Eux aussi habitent Saint-Egrève… !

[Publié le 07 mai 2020]

Le temps du confinement fut le temps de la décélération et un moment unique pour observer la faune et la flore depuis chez nous parfois, ou à l’occasion de cette fameuse autorisation de sortie d’une heure maximum par jour. En vous promenant le long de la Vence pendant ce printemps, avez-vous rencontré le cincle plongeur ? C’est un petit oiseau très vif qui vole au ras de l’eau pour rejoindre les cailloux où il se perche pour observer le fond. Noir et brun au cou blanc, il est parfois appelé « Merle d’eau ».

Il a une étonnante particularité : il plonge et marche au fond des ruisseaux en s’y accrochant avec ses griffes pour rechercher des larves et autres petites proies. En été, il remonte vers des lieux plus frais, on ne le voit plus à Saint-Egrève.

Avez-vous également observé en hiver les clairières au-dessus de l’usine Teledyne-E2V, que les anciens Saint-Egrèvois appellent encore « l’usine Thomson », la première usine de semi-conducteurs en France, dans les années 50 ? On y voit souvent des mouflons, parfois des cerfs, et même des chamois, qui doivent détenir le record de la plus basse altitude, vers 300 m ! Ces endroits escarpés leur assurent la tranquillité, et il n’est pas rare de voir plusieurs espèces brouter côte à côte dans l’indifférence…

Ces espèces citées ne sont que quelques exemples d’hôtes vivant à Saint-Egrève ou à nos portes. Nous aurions pu tout autant parler des rapaces qui nichent sur les falaises du Néron tel le milan noir ou la chouette ou tout simplement rendre hommage à des espèces communes présentes sur notre ville : hérissons, grenouilles, renards, sangliers et autres écureuils.

Quelle chance de pouvoir profiter d’un tel spectacle à nos portes !

A l’avenir, serons-nous capables de prendre en compte dans nos politiques publiques cette richesse inestimable et de réussir a minima à préserver cette faune ? Nous aurons besoin pour cela d’être inventifs, de changer nos pratiques et de renforcer la nature en ville en développant par exemple les corridors écologiques et en maîtrisant au mieux le foncier.

Si on se formait en ligne ?

[ Publié le 16 avril ]

Se former gratuitement pendant ce temps de confinement est possible avec Fun Mooc (Fédération Universitaire Numérique). Ce sont des séquences de vidéos courtes de 8 à 15 mn. Des quizz sont disponibles à la fin de chaque chapitre. Certaines formations donnent droit à un certificat. En tout, cela peut prendre entre 4 et 8 heures suivant le type de cours mais tout le monde peut les suivre à son rythme !
Qu’est-ce que c’est ? C’est une plateforme de formation en ligne avec des propositions de formation variées.
Comment ça marche ? FUN Mooc a ressorti de ses archives de nombreuses formations disponibles à tout moment. Voici une petite sélection pour vous :
• ” Changement climatique et santé. Prévenir, soigner et s’adapter.”
• ” Mon métier de la santé ”
• ” La fabrique de la décoration ” (ouvre le 20 avril)
• ” L’entraînement sportif en trail et ultra-trail 2.0 ”
• ” Care for carers, Aider une personne âgée : un rôle à part entière. Conseils et soutien ”
• ” Agricultures urbaines ”
• ” Participation citoyenne : méthodes et civic tech.”
• ” Problèmes énergétiques globaux ”
• ” Monnaies complémentaires, un nouvel outil au service des territoires.”
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